Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)

Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)

Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)


L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est une technique d’imagerie médicale avancée permettant d’obtenir des images très détaillées des organes, des tissus mous et du squelette. Contrairement aux radiographies et aux scanners, l’IRM n’utilise pas de rayons X, mais un puissant champ magnétique et des ondes radio.

Cet examen est largement utilisé en médecine pour diagnostiquer diverses pathologies, notamment neurologiques, musculo-squelettiques, cardiaques et abdominales. Grâce à sa haute précision, l’IRM est une méthode incontournable pour analyser des anomalies internes sans recourir à des interventions invasives.


À quoi sert l'IRM ?

L’IRM est utilisée pour fournir des images en coupe et en trois dimensions de l’intérieur du corps. Elle permet de :

  • Détecter des lésions cérébrales, tumeurs ou accidents vasculaires cérébraux (AVC).
  • Visualiser des anomalies musculo-squelettiques, comme des déchirures ligamentaires ou des hernies discales.
  • Étudier les maladies cardiaques et vasculaires en détail.
  • Analyser des pathologies abdominales, comme les problèmes hépatiques, pancréatiques ou rénaux.
  • Offrir une alternative plus précise aux autres examens d’imagerie en cas de doute diagnostique.

Grâce à sa haute résolution, l’IRM est souvent demandée lorsque d’autres examens, comme la radiographie ou le scanner, ne permettent pas un diagnostic suffisamment précis.


Comment fonctionne l'IRM ?

L’IRM repose sur un champ magnétique puissant et des ondes radio qui interagissent avec les molécules d’eau présentes dans les tissus du corps. Ces interactions produisent un signal qui est capté et transformé en images détaillées par un ordinateur.

L’examen se déroule dans un tunnel cylindrique où le patient est allongé sur une table mobile. Il est important de rester immobile pendant l’examen, qui dure généralement entre 15 et 60 minutes, en fonction de la zone explorée. Dans certains cas, une injection de produit de contraste est nécessaire pour améliorer la visibilité des structures internes.


Quels sont les types d'IRM ?

Il existe plusieurs types d’IRM, chacun étant adapté à une région spécifique du corps et à un objectif clinique précis.

1. IRM cérébrale et médullaire

L’IRM cérébrale est utilisée pour examiner le cerveau, les vaisseaux sanguins cérébraux et la moelle épinière.

Elle permet de détecter des tumeurs, des AVC, des anomalies congénitales, des maladies neurodégénératives (Alzheimer, sclérose en plaques) et des traumatismes crâniens. L’IRM médullaire est essentielle pour diagnostiquer des pathologies de la colonne vertébrale, comme les hernies discales ou les compressions de la moelle épinière.

2. IRM musculo-squelettique

L’IRM est très utilisée en orthopédie et en médecine du sport pour examiner les articulations, les muscles, les tendons et les ligaments.

Elle permet de diagnostiquer des ruptures ligamentaires, des inflammations des tendons, des lésions musculaires ou des maladies osseuses comme l’ostéonécrose. Elle est souvent recommandée après une blessure sportive ou en cas de douleurs articulaires persistantes.

3. IRM cardiaque et vasculaire

L’IRM cardiaque permet d’évaluer la structure et la fonction du cœur et de détecter des maladies cardiaques.

Elle est utilisée pour diagnostiquer des malformations cardiaques, des infarctus anciens, des insuffisances cardiaques et des troubles du rythme. L’IRM vasculaire, ou angio-IRM, permet d’examiner les artères et les veines, en particulier en cas de suspicion d’anévrisme ou d’artères obstruées.

4. IRM abdominale et pelvienne

L’IRM abdominale est réalisée pour explorer le foie, le pancréas, les reins et les intestins, tandis que l’IRM pelvienne est utilisée pour examiner l’utérus, les ovaires, la prostate et la vessie.

Elle permet de détecter des tumeurs, des kystes, des infections, des fibromes ou des endométrioses. Elle est souvent prescrite en cas de douleurs abdominales chroniques ou de bilan oncologique.


Quelles maladies peuvent être détectées par l'IRM ?

L’IRM permet de diagnostiquer un large éventail de pathologies, notamment :

  1. Accident vasculaire cérébral (AVC) – Permet d’identifier des zones du cerveau affectées par un manque d’oxygène.
  2. Tumeurs cérébrales et abdominales – Détection de masses suspectes dans le cerveau, le foie, le pancréas ou les reins.
  3. Sclérose en plaques – Maladie auto-immune touchant le système nerveux central.
  4. Hernies discales – Protrusion d’un disque intervertébral pouvant provoquer des douleurs chroniques.
  5. Maladies cardiaques – Identification des infarctus passés, des troubles du rythme et des anomalies cardiaques congénitales.
  6. Lésions ligamentaires et musculaires – Déchirures, tendinites ou inflammations.
  7. Maladies gynécologiques – Endométriose, fibromes utérins, kystes ovariens.

Quand est indiquée l'IRM ?

L’IRM est recommandée dans plusieurs situations médicales :

  1. Douleurs inexpliquées – En cas de douleurs persistantes sans cause apparente.
  2. Suivi de tumeurs – Pour évaluer l’évolution d’une tumeur ou l’efficacité d’un traitement.
  3. Suspicion de maladies neurologiques – Recherche d’AVC, de tumeurs cérébrales ou de sclérose en plaques.
  4. Examens orthopédiques – Après un traumatisme ou en cas de douleurs articulaires chroniques.
  5. Bilan cardiaque – Vérification des anomalies du cœur et des vaisseaux sanguins.
  6. Exploration abdominale – Détection des pathologies hépatiques, pancréatiques ou digestives.
  7. Problèmes gynécologiques et urinaires – Étude des maladies du système reproducteur et urinaire.

Soins pré et post-IRM

Avant l’examen

  • Informer le médecin si vous avez un pacemaker, des prothèses métalliques ou des implants.
  • Éviter de porter des objets métalliques (bijoux, ceinture, lunettes).
  • Être à jeun si un produit de contraste est administré.

Après l’examen

  • En cas d’injection de produit de contraste, boire beaucoup d’eau pour l’éliminer rapidement.
  • Aucune restriction alimentaire ou physique n’est nécessaire après une IRM classique.

Contre-indications de l'IRM

Bien que l’IRM soit une méthode sûre, certaines contre-indications existent :

  • Port de dispositifs métalliques ou électroniques (stimulateurs cardiaques, implants cochléaires, clips vasculaires).
  • Claustrophobie sévère, car l’examen se déroule dans un espace confiné.
  • Insuffisance rénale avancée, si un produit de contraste est utilisé.

Alternatives pour ceux qui ne peuvent pas faire une IRM

Si l’IRM n’est pas réalisable, d’autres examens peuvent être proposés :

  • Scanner (tomodensitométrie) – Utilise les rayons X pour obtenir des images détaillées.
  • Échographie – Méthode non invasive basée sur les ultrasons.
  • Radiographie standard – Moins précise mais utile pour certaines structures osseuses.


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